PATRICK

  BAFON

PHOTOGRAPHY

J

E n’ai jarmais cherché à devenir un photographe. Je trouvais ça très — trop ? — technique.

Je dois dire que j’ai appris la photo à l’époque de l’argentique avec tout le côté magique — et contraignant — des bains, du développement, de la lumière rouge. Je n’étais pas mauvais, loin de là, mais je n’ai pas eu le déclic à ce moment-là.

J’ai passé les 25 années suivantes à utiliser les photos des autres en travaillant dans la publicité. Mon travail consistait à trouver la meilleure image. Pas la meilleure image pour le photographe, mais la meilleure pour le document à produire, ce qui n’est n’absolument pas la même chose. Mais du coup j’ai appris à scruter les images et j’ai également développé une analyse du “non-verbal” présent dans les photos. J’ai appris également à évaluer la force du hors-champ, autrement dit, tout ce qui est hors de l’image mais qui contribue tout autant à sa force à travers l’imaginaire.

En 2015, j’ai acheté un appareil photo d’occasion afin de faire des photos des musiciens avec lesquels je joue, après avoir constaté que les photos ”amateures” réalisées par les uns et les autres avec leur téléphone portable étaient médiocres ou peu à mon goût.

En fait,  j’avais vécu dans un luxe iconographique incomparable, sans le savoir, pendant des années… Puis, de musiciens, en amis, en paysage, poussé par la curiosité et le goût de l’esthétique, je me suis retrouvé à faire des images en cherchant à chaque fois à m’améliorer ou à apprendre des techniques dont j’ignorais tout auparavant. Mais par dessus tout, croyant voir  le “beau” presque partout et à tout instant, la photographie est devenu un de mes outils de témoignage au quotidien.

PATRICK BAFON

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